D'Asperrance vers Asperance...

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APPROCHES BIOMÉDICALES ET PHARMACOLOGIQUES ???

APPROCHES BIOMÉDICALES ET PHARMACOLOGIQUES

Il faudrait un site complet et très spécialisé pour détailler ces 2 grandes domaines, le « biomédical » et le « pharmacologique », qui font l’objet de débats, de dilemmes, mais aussi d’excès dans l’univers de l’autisme :


- Tout d’abord, la pharmacologie liée aux troubles comportementaux / neurologiques, aux déficits d’attention ou à l’hyperactivité, et bien sûr à l’épilepsie, présente chez 25 % des enfants environ. Les parents devront faire des choix entre les traitements, en cherchant à bien comprendre et à arbitrer parfois entre les recommandations des médecins.                  Il n’y pas de traitement neuroleptique miracle contre les troubles autistiques, il n’y a que des médicaments capables d’agir sur certains symptômes associés à l’autisme : Irritabilité, troubles de l’humeur,…Mais ces troubles sont le plus souvent des conséquences d’un accompagnement éducatif défaillant (l’hyper-médication n’étant finalement que ce que la psychiatrie propose à des adolescents ou adultes à qui rien d’adapté au pan éducatif n’a été proposé par le passé…).                                                                                   La question est donc de bien identifier si, malgré un cadre éducatif parfaitement adapté à l’enfant, ces troubles restent trop importants et invalidants.                                                  --> Dans ces cas précis, la question d’une médication peut être posée. La « chimie » si particulière des enfants atteints d’autisme, et son corollaire de réactions paradoxales aux traitements, doit toutefois inciter à tester des dosages limités et différents des protocoles courants.
L’identification de syndromes du type Hyper-activité ou déficit d’attention (THADA) peut aussi inciter à tenter les traitements dédiés à ce trouble.

 

- Les approches « biologiques » de l’autisme correspondent aux traitements, issus en partie du monde anglo-saxon, envisagés pour atténuer des désordres biologiques associés à l’autisme de façon chronique (intolérances, allergies, troubles de l’immunité et du métabolisme, intoxications,…) sur le principe que ces désordres ont forcément une répercussion sur la santé globale et donc neuro-cérébrale des enfants. Depuis plus de 30 ans, des recherches s’accumulent pour montrer le lien entre le système digestif, l’immunité, et le cerveau… Ces désordres qui affectent significativement l’état de santé générale de certains enfants (et non pas l’autisme en général) ne doivent pas être ignorés. Des traitements peuvent être tentés pour réduire ces désordres associés et mettre l’enfant dans de meilleures conditions de vie et d’apprentissages. Ils font malheureusement l’objet de trop peu d’études, menées en outre sur des cohortes d’enfants trop hétérogènes et de petite taille…ce qui rend leurs résultats insuffisamment probants encore, malgré des témoignages répétés de parents.

En France, des recherches sont menés sur Autisme et métabolisme du Chlore :Des_diuretiques_pour_traiter_l_autisme

Les pédiatres américains pensent indispensables de traiter et approfondir les troubles digestifs des enfants TED : USA_CONF_CONSENSUS_PROBLEMES_INTESTIN

Autour du Pr Luc Montagnier, une équipe de médecins, dans le domaine de l’infectiologie, ont amorcé des recherches sur le lien entre certaines pathologies infectieuses et des désordres neuro-psychiatriques ou neurodéveloppementaux comme l’autisme :Science et vie 02-2012 – la faute aux microbes 2

 

... les approches biologiques de l’autisme pourraient faire l’objet de plus d’attention de la part des praticiens français.                                                                        En France, entre le tout génétique et le tout psychologique, l’espace de recherche et de clinique est encore très réduit. L’autisme est pourtant, de façon très claire, une maladie du système nerveux qui a de multiples causes génétiques et biologiques possibles. Mais la génétique est largement affectée par des facteurs environnementaux. Et la génétique n’est pas un simple jeu de lego avec des gènes affectés à une seule fonction. Ainsi, des anomalies génétiques ont été mises en évidence sur des gènes codant des protéines affectant autant le développement du cerveau que celui du système digestif ( gene autisme MET ) !! Chercher à mieux comprendre ces différents facteurs, et les traiter est aussi une priorité médicale pour les enfants.

Si, en outre, certains traitements biomédicaux peuvent devenir une alternative efficace à des protocoles médicamenteux parfois lourds, pourquoi ne pas les tenter dans de bonnes conditions de suivi médical ?

 

OSTÉOPATHIE

Il n’y a pas de documentation scientifique sur l’apport de l’ostéopathie dans le cadre précis des troubles autistiques. Toutefois, des témoignages de parents font état d’une amélioration de certains symptômes neurologiques ou neuromusculaires associés, après séances d’ostéopathie. Il est vrai que, soumis à un fort stress et des perturbations sensorielles importantes, certains enfants adoptent des postures du corps, ou se placent en situation de tension musculaire constante, qui dérèglent à la fois le fonctionnement neuro musculaire, l’état de disponibilité (attention, concentration) et certaines fonctions clés comme le sommeil.

ACTIVITÉS OCCUPATIONNELLES À VISÉE ÉDUCATIVE

Régulièrement, des articles font état des bienfaits presque « magiques » d’occupations présentées comme de véritables thérapies : Poney, dauphins, chiens, musique,…

Aucune étude n’a pu démontrer l’aspect étonnamment « thérapeutique » de ces occupations. Et les qualificatifs d’art-thérapie, de poney ou delphino-thérapie semblent exagérés…

 

Mais, est-ce vraiment la question ? Les vertus éducatives de l’équitation, ou d’interactions avec des animaux sont assez évidentes pour tous les enfants. Les procédures assez précises et concrètes avec les animaux, les interactions simples avec eux, forment à coup sûr un cadre éducatif utile et accessible à pas mal d’enfants atteints d’autisme. Encore faut-il que ceux-ci montrent un intérêt pour ces occupations ! Ce n’est pas l’occupation qui fait le succès, c’est la motivation que l’enfant a pour elle…et la qualité des intervenants éducatifs qui la proposent, et la cohérence préservée avec l’ensemble du programme éducatif ! Il en va de même pour la musique, ou de toute pratique artistique. Elle peut être source de multiples apprentissages moteurs, d’autonomie, de repérage et bien sûr de communication.

 

 



09/01/2016
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